Un tribunal indépendant a récemment blanchi Jannik Sinner, numéro 1 mondial de tennis, suite à deux tests positifs au Clostébol, un stéroïde interdit. Selon l’enquête, le joueur aurait été contaminé par inadvertance à travers un spray cicatrisant utilisé par son kiné. La décision de l’Agence internationale de l’intégrité du tennis (ITIA) a provoqué une onde de choc sur le circuit, où plusieurs joueurs ont exprimé leur indignation.
Nick Kyrgios, jamais avare de critiques, a été le premier à s’insurger sur les réseaux sociaux. Il aurait dû être suspendu pendant 2 ans, quelle que soit la raison, a-t-il tweeté, remettant en question la version officielle. Il a également fustigé l’idée qu’un simple massage puisse entraîner des résultats positifs à deux reprises, pointant du doigt ce qu’il perçoit comme un traitement de faveur.
D’autres voix se sont élevées, notamment celle de Tara Moore, suspendue en 2022, qui a dénoncé une partialité dans les décisions. Denis Shapovalov a aussi exprimé son désarroi face à ce qu’il considère comme des sanctions différentes pour les joueurs, ce qui suscite un débat sur l’équité dans le sport. Ce scandale met en lumière la méfiance croissante au sein du circuit envers les instances dirigeantes.